Selon la première partie de l’article 16,1 de la norme Underwriters Laboratories UL508A (décembre 2007):
«Un circuit secondaire qui contient des bornes permetttant le raccordement à pied d’oeuvre et qui est alimenté par un transformateur de puissance, de contrôle ou par un bloc d’alimentation doit-être mis à la terre si une des conditions suivantes est rencontrée;
a) Si la tension au secondaire est inférieure à 50V et que;
1. l’alimentation du primaire est supérieure à 150 V avec la terre; ou que
2.l’alimentation du primaire n’est pas mis à la terre
b) Si la tension ….»

Dans la norme CSA C22,2 no 14-95, la mise à la terre des blocs d’alimentation c.c. n’est pas spécifiquement indiqué. La norme va également référer à la norme C22,2 no 0,4 traitant des détails de construction et des méthodes d’essais.

Une publication de Rockwell Automation (GMC-RM001A) traitant de la réduction du bruit recommande de mettre à la terre les circuits afin de réduire ceux-ci et recommande même d’en faire une pratique courante.

Pour ma part, à moins que cela ne cause des problèmes au niveau des instruments, je préfère également que les circuits soient mis à la terre. Ceci évite d’avoir des tensions flottantes et permet de prendre des lectures de tension avec la terre lors de dépannages. Par contre, certain diront qu’en ayant un tension flottante, il est possible de trouver une fuite à la terre plus facilement.

Ainsi, dans la grande majorité des cas, nous utilisons un bloc d’alimentation à 24 V c.c. alimenté par un circuit 120 V c.a.. Selon l’article UL et la norme, le concepteur peut décider de mettre à la terre ou non le secondaire du bloc d’alimentation. Pour les autres raisons, chacun peut avoir sa théorie qui est probablement tout aussi valable.