L’avenir prometteur de la robotique
Depuis maintenant plusieurs années, la robotique industrielle gagne ses lettres de noblesse partout dans le monde. Mais le Québec est encore loin de pouvoir rivaliser avec des pays comme la Chine, la superpuissance industrielle. Qu’à cela ne tienne, la robotique demeure un vecteur important de la relance économique du Québec. Et le gouvernement du Québec en sait quelque chose. C’est pourquoi ce dernier est aujourd’hui prêt à ouvrir les coffres de l’État pour aider les propriétaires d’entreprises à miser sur des innovations… comme la robotique et l’automatisation.
Alors qu’un grand nombre d’entreprises québécoises du secteur manufacturier a déjà adopté des technologies de robotique et d’automatisation, une enquête de la CATA démontre que l’un des principaux obstacles à l’intégration de la robotique et de l’automatisation dans les usines québécoises concerne le financement. Très souvent, l’investissement total nécessaire dépasse le coût d’acquisition du robot. Et le gouvernement du Québec l’a vite compris et continue d’y voir un apport indéniable pour l’économie de la province.
Un vecteur économique notable
C’est pourquoi, en 2018, le gouvernement du Québec injectait une somme de 825 millions de dollars via Investissement Québec afin d’inciter encore plus les entreprises d’ici à prendre un virage vers la robotique et l’automatisation. Alors que la pandémie a mis à rude épreuve l’ensemble de l’industrie manufacturière, le gouvernement du Québec en a profité pour ouvrir les coffres de l’État afin d’assurer la reprise et d’accroître la productivité de ce secteur des plus porteurs pour le Québec.
En effet, en mars dernier, le ministre des Finances du Québec, Eric Girard, annonçait l’implantation d’un nouveau crédit d’impôt afin de permettre au secteur manufacturier de moderniser leur parc de machines. Portant le nom de C3i, cette nouvelle version du traditionnel crédit d’impôt permet aujourd’hui aux entreprises manufacturières québécoises de profiter d’une réduction de 10 %, 15 %, voire 20 % sur leurs dépenses relatives à l’acquisition de matériel de fabrication et de transformation, facilitant grandement l’accès à la robotique et à l’automatisation.
Opportunité pour 2021 : le budget provincial 2021 bonifie davantage ce crédit en double temporairement son taux pour le porter à 40% pour certaines acquisitions effectuées après le 25 mars 2021.
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